Le nom de « Centre Ailes Vie » découle d’un amalgame d’événements. Le premier s’est déroulé au moment de ma naissance. Ma mère m’a raconté que l’accouchement fut très difficile pour elle, et que le médecin qui craignait pour sa vie et la mienne a mentionné à ma mère : « Si il vit (le bébé), il n’est pas certain qu’il sera tout entier. » C’est à cet instant que ma mère a décidé que je m’appellerais : Sylvie, et ce, même si elle n’avait pas la confirmation que je serais une fille, l’échographie n’existait pas encore en 1957. 

 

Partant de cet événement, à l’adolescence, lorsque je composais des chansons ou des poèmes, il me plaisait bien de signer « S’il vit »…  jusqu’au jour où..., lors d’une formation avec Vidan Carol Guérin et que cette dernière observa cette façon de signer. Elle s’offusqua vivement de cette manière de faire et m’enjoignit de cesser d’utiliser cette signature qui laissait entendre le conditionnel d’une vie, alors que j’étais bel et bien vivante !!! « Elle vit ! Elle vit ! Elle vit ! » répétait-elle. Sa remarque m’apparue tellement évidente, que cette pratique fut abandonnée. Ceci m’amena à penser que si j’avais une entreprise, elle pourrait porter le nom « Elle vit ».

 

Ensuite, au cours de mon séjour à l’ashram de Saï Baba en Inde en 2007, une chanson a jailli avec les mots suivants :

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C’est la Source qui guide mes pas,

Elle me rend douce, éclaire la voie,

Et voilà que je déploie mes ailes,

Et je m’envole et m’abandonne en Elle,

Et c’est la Joie… d’être de retour chez soi.

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Finalement, lorsque c'est concrétisée l'ouverture d’un centre offrant des activités méditatives et des cours de Qì Gōng, le premier nom à émerger fut « Centre Elle Vit ». Cependant, ne voulant ni m’attribuer et ni féminiser l’appellation de ce lieu, l’orthographe « Centre Ailes Vie. » me semblait tellement plus juste.

 

En espérant que cette appellation s’harmonisera effectivement pour l’ouverture des ailes de toutes et tous vers le retour au cœur de soi.